Entre « dry » et « dirty »

Dirty Martini

Figurant en bonne place dans les littératures alcoolisées, le Dry Martini est un short drink légendaire d’une élégante simplicité. Toutefois le vermouth italien de Martini et Rossi intervient très peu, voire pas du tout, dans la composition de ce cocktail. Voici la recette de base, très facile à réaliser :

Dans un grand verre à mélange rempli aux deux tiers de glace, versez 5 cl de gin (Tanqueray ou Bombay Sapphire), un trait de Noilly Prat, mélangez rapidement à la cuiller à cocktail en agitant de haut en bas, passez dans un verre à Martini (verre conique à pied de contenance 10 cl), plongez une olive verte dénoyautée et pressez un zeste de citron au dessus du verre.

Trop classique pour rester pure, cette recette subit de nombreux gauchissements : on substitue au Noilly Prat du vermouth Martini « extra dry », ou encore on remplace le gin par de la vodka. On peut aussi préférer mélanger le cocktail au shaker…

Certaines variantes visent à casser l’aridité de ce cocktail plutôt « solide ». Parmi celles-ci, je conseille le Dirty Martini : ajoutez à la préparation une cuillerée à café de saumure d’olives vertes et placez deux olives dans le fond du verre. Voici alors un Martini délicat. Le goût d’olive prononcé en fait un cocktail original exempt de sucre et l’insignifiante turbidité du mélange lui donne son nom de « dirty » .

On peut demander le Dirty Martini dans les bars où l’on travaille avec authenticité : bars à cocktails des capitales, bars des palaces. Voici deux adresses, testées avec succès :

Bar Le Relais, hôtel Negresco, 37 Promenade des Anglais, NICE

Dukes Bar, Saint James’s Place, LONDON

Le Dukes est un incontournable dans le domaine des Martini : la théâtralité du service s’assoit sur une réputation ancienne. Le barman propose même des formules de cours particuliers pour apprendre à préparer soi-même son Martini, apprendre à ne plus savoir s’en passer…

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