Archives de février 2011

Douceurs

lundi 28 février 2011

Depuis le début de l’année, je teste avec application les tartes, cheesecakes et crumbles de notre Rockaberry de proximité. Les 10 minutes qui séparent le 5557 Monkland de la maison suffisent à se donner bonne conscience : 20 minutes de marche valent certainement une part de pie !

L’histoire a commencé par un coup de foudre pour le Mochamisu, offert par un connaisseur. Depuis cette diabolique rencontre, j’ai découvert plusieurs crumbles (bleuets, petits fruits, framboises), le cheesecake framboise-fudge et une nouveauté, le cheesecake-crumble aux pommes et caramel. Mon préféré.

Imaginez un fond de biscuit (genre digestive) sous une épaisse couche de pommes pochées en lamelles moelleuses recouverte de cottage cheese crémeux pas trop sucré. Rahhhhh. Le génie du Chef est d’avoir décoré cette merveille de gros grumeaux de pates à crumble bien croustillants, fixés entre eux et à l’édifice par un entrelac de caramel tendre… Tout est là : sucré mais pas trop, moelleux et croquant, fruité et crémeux.

Posologie : Une part généreuse accompagnée de quelques tasses de thé noir,  à renouveler jusqu’ à disparition des symptomes.

Rockaberry Monkland 5557 rue Monkland MONTREAL 514-487-6252

La Poisonnerie

jeudi 17 février 2011

Découverte réjouissante ce matin : une belle banderole blanche aux lettres rouges annonce la couleur aux clients d’un fast-food du quartier.

Crabe et sardines pourraient être avantageusement remplacés par un scorpion et quelques vives !

La Poisonnerie

jeudi 17 février 2011

Découverte réjouissante ce matin : une belle banderole blanche aux lettres rouges annonce la couleur aux clients d’un fast-food du quartier.

Crabe et sardines pourraient être avantageusement remplacés par un scorpion et quelques vives !

J’adore

dimanche 13 février 2011

D’abord, il y a cela, de tout simple : la volupté se passe du luxe. Elle est nichée dans des moments tout ordinaires. Il a fallu marcher, monter, marcher, monter, et là, derrière cette façade sans prétention, s’offre la douceur d’un fauteuil profond, un fauteuil à se pelotonner avec un bon vieux roman, ou bien la joue calée entre le velours tiède et le murmure d’une confidence amie. Sur la table fument un verre ou une tasse, et cette fois, le velours est dedans. Et dans l’assiette aussi, où l’éclat blanc de la meringue sur la tarte au citron donne des envies de lenteur et d’attendrissement. Et pour un temps l’on est bien là où l’on doit être, en paix avec le temps, dans la lumière paisible où le sourire de Marianne et la gaîté d’Aldo flottent comme une autre douceur.

Tartiflette

dimanche 13 février 2011

Petite nostalgie des soirées du dimanche en hiver, en France (comprendre « jamais très loin d’une bonne fromagerie ») où quelques gloutons (deux plus la cuisinière) se délectaient d’une tartiflette maison.Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la tartiflette n’a rien de traditionnel, rien de profondément savoyard.  Elle a été mise au point dans les années 1980 par le Syndicat Interprofessionnel du Reblochon pour favoriser les ventes de reblochon.

La recette s’inspire d’un gratin provençalo-savoyard et la jeunette est un délice au palais des amateurs de reblochon. Un vin blanc de Chautagne, un rouge tannique d’Ardêche ou un Beaujolais (Morgon ou Brouilly par exemple) se marient avec la belle pour le meilleur.