Billets taggés ‘Côtes du Rhône’

Du burger, du bon, c’est à Lyon

samedi 28 septembre 2013

Trouve-t-on encore à Lyon une cuisine de produits authentiques, locaux ou régionaux, dans une ambiance typique ? Evidemment ! Mais pas seulement dans les « bouchons »…

Le fast-slow food ?

King Marcel relève le défi d’un concept hybride : faire du lyonnais dans un burger. Et cela marche ! Imaginez le meilleur Saint Marcellin de la mère Richard coulant sur un bœuf charolais de la Rhodanienne grillé frais hâché, entre les tranches d’un « bun » cuit à point et travaillé aux Gratte-Ciel chez Bettant : cela s’appelle un « Marcel Proust », rien que cela ! Oui, car il est bien connu que tous les burgers s’appellent Marcel…

Du bleu, du blanc, du rouge

Ici on cultive la France avec un brin de mise en scène qui s’exprime autant dans les moustaches et bérets des équipiers que dans le fourmillement des petits drapeaux bleu-blanc-rouge. D’ailleurs, à propos de blanc et de rouge, sachez qu’il en est servi du bon, au verre si vous le souhaitez ou en bouteille pour les tablées. Je lève mon béret devant le Côte du Rhône cuvée Belleruche de Chapoutier.

Le retour de la mère Richard

Non, le repas n’est pas fini : pendant qu’elle vous régalait de ses spécialités fromagères, cette cachottière de Mère Richard vous mitonnait des petites crèmes à la vanille ou au chocolat, et des riz au lait à faire fondre les enfants sages qui n’ont même pas besoin pour cela d’égrener leur tirelire. Car les plaisirs de King Marcel ne sont guère onéreux…

King Marcel
31 rue Mercière
69002 LYON

Le soleil en plus

jeudi 14 mars 2013

La place du Palais des Papes en Avignon


Aurait-on la nostalgie du sud en ce moment sur Miam Time ? Selon posts et commentaires, on ne boit que du Côtes du Rhône, on passe les heures de son samedi à cuisiner tomates et  poivrons. L’huile d’olive coule à flots et pendant que la piperade réduit on pleurniche tout le dimanche en écoutant Nino Ferrer…

Marre du « gloomy sunday » d’embâcle, de frimas, de pluie et de brouillard : un avion, un train, un taxi, un vélo, direction Avignon, place du Palais…

Grand soleil, sourires, chaleur, lunettes noires et terrasse de restaurant. Sur cette place historique, c’est comme si rien n’avait changé depuis le moyen-âge : les troubadours, les saltimbanques, les badauds, les guitares, les chansons, les danses. Le happening permanent s’inscrit naturellement dans une théâtralité atavique. Vue d’en haut (du calvaire de Notre Dame des Doms) la place ressemble à un tableau de Brueghel. Le soleil en plus…

La terrasse du Moutardier

Et la plus belle des terrasses de restaurant, celle du « Moutardier », se trouve sur l’aile droite, discrète sous deux platanes qui défient la minéralité ambiante. Les nappes blanches éclatent sous le soleil. C’est comme une loge en plein air pour le spectacle de la place. Où regarder ? Dans l’assiette, bien sûr. La géométrie des juxtapositions trouve son pendant dans l’association des saveurs et des couleurs. Qu’est-ce qui étonne ? Tout : de la « poichichade » d’apéro au baba à l’absinthe avec sa chantilly de mascarpone, en passant par la feuille de menthe farcie au foie gras sur chutney de mangue… Et pour les Côtesdurhoniens  irréductibles, la carte des Chateauneuf du Pape est remarquable !

Restaurant le Moutardier du Pape
Place du Palais
Avignon

Autour de la pomme


Le saumon

On dirait le Sud…

dimanche 10 février 2013

Dans la série « un plat, un vin » (et une grosse marmite bleue), la création de ce samedi était un ragout de porc à la provençale accompagné d’un Côtes du Rhône Perrin Réserve 2010.
La grosse marmite était bien pleine et elle a nourri dix convives sans difficulté. Il reste même de quoi égayer mon lunch de lundi, miam !

Ce ragout est très simple à réaliser et un accompagnement de riz blanc lui convient à merveille. Essentiels dans la réussite de l’entreprise, la marmite et le temps de cuisson. La marmite présentée, notre grosse « Marseille » de Le Creuset, est idéale pour mijoter à couvert. Le temps de cuisson se doit d’être long : sur le feu dès 14h, notre ragout d’hier est passé sur la table à 21h après une cuisson très très lente, découverte au début puis à couvert en remuant de temps en temps.
Les ingrédients : de gros cubes de jambonneau avec sa couenne, des tomates, des olives noires (à l’huile ou séchées mais pas en saumure !), de l’ail, des oignons frais et séchés, une grosse aubergine et deux poivrons verts.

Pour accompagner ce ragout ensoleillé, un Côtes du Rhône Perrin Réserve 2010 [en/fr] : Grenache, Mourvèdre, Syrah, tannique et charpenté. On s’est régalé !

ps : La recette sera bientôt sur MiamTime, dès que je trouverai le temps de créer une nouvelle rubrique pour héberger toutes les recettes en attente.

Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !

dimanche 27 janvier 2013

Grosse marmite bleue,
Glougloute sur le feu,
Doux, poivré, salé,
Orange, vert, rosé.

Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !
Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !
Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !

Le refrain, trois fois, sans faute et en appuyant sur Ogier. (Oui, Catherine, on peut le hurler si on veut.)
L’odeur dans la maison est tellement ensorcelante qu’il faut beaucoup de volonté pour rester éloigné de la marmite jusqu’à l’heure règlementaire. Du coup, pour patienter, rien de tel qu’un bon vieil album des Sex Pistols ou équivalent, enfin quelque chose d’un peu violent auquel s’accrocher.
La cuisson a commencé en début d’après-midi, il est maintenant presque 20h, la bouteille ouverte depuis une heure est à température… Et « Jubilee » est terminé !

Miam Time !