La dernière saison d’hiver à Nice fut pluvieuse, voire neigeuse, et le printemps fut menteur… mais dès l’arrivée des premiers soleils les glaces déferlent sur la ville.
Parce que Nice, c’est un peu l’Italie, et l’Italie c’est le « gelato ». Par une évidence syllogistique, il fallait donc que dans le très niçois « Vieux Nice » soit bâti un temple de la crème glacée. Atteinte en plein coeur, c’est-à-dire place Rossetti, c’est-à-dire encore devant la Cathédrale Sainte Réparate, la ville s’enorgueillit de son maître glacier Fenocchio. Il faut dire qu’avec 100 parfums créatifs et authentiques, une qualité de produit remarquable, l’efficacité et la gentillesse du service, le chaland est vite appâté et aussitôt satisfait.
Impossible d’énumérer les parfums : il y a les fleurs, les fruits, les épices, les légumes, les produits composites comme la glace à la tourte aux blettes (ça c’est encore une autre histoire, très niçoise…). Pour consommer, rien de plus simple : faites préparer votre composition de 1 à 15 boules (plus si vous pouvez !) dans un cornet ou petit pot et consommez en flânant dans les ruelles obombrées ou prenez place aux tables disposées sur la place Rossetti (ambiance garantie !).
Voulez-vous connaître mon secret ? Chut ! Il existe un second point de distribution dans le Vieux Nice, juste en face de Sainte Rita (craignait-on de faire des jalouses ?). Là, la foule est moins compacte et aussitôt l’achat réalisé, traversez prestement le cours Saleya et trouvez vous un reposoir au bord de la promenade des Anglais, à 10mètres au-dessus de la plage, face à la mer : restez là à déguster votre glace au coquelicot jusqu’au rougeoiement du soleil sur les collines.