Archives de la catégorie ‘Pays’

Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !

dimanche 27 janvier 2013

Grosse marmite bleue,
Glougloute sur le feu,
Doux, poivré, salé,
Orange, vert, rosé.

Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !
Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !
Jarret de porc, pois cassés, Héritages Ogier !

Le refrain, trois fois, sans faute et en appuyant sur Ogier. (Oui, Catherine, on peut le hurler si on veut.)
L’odeur dans la maison est tellement ensorcelante qu’il faut beaucoup de volonté pour rester éloigné de la marmite jusqu’à l’heure règlementaire. Du coup, pour patienter, rien de tel qu’un bon vieil album des Sex Pistols ou équivalent, enfin quelque chose d’un peu violent auquel s’accrocher.
La cuisson a commencé en début d’après-midi, il est maintenant presque 20h, la bouteille ouverte depuis une heure est à température… Et « Jubilee » est terminé !

Miam Time !

Du Piment dans la Croustade

dimanche 9 décembre 2012

Pommes d’automne et fins de semaine pluvieuses, c’est le moment des crumbles – croustades. J’ai découvert une recette (merci Mathieu !) de croustade aux pommes, épices, amandes et noisettes dont le résultat complète parfaitement le thé d’après-midi au coin du feu. La croustade est délicieuse tiède, quand la couverture croustille et que les pommes distillent leur piquant piment sans ménagement. Elle le reste le lendemain : refroidie ou même réfrigérée, elle devient croquante et délicatement parfumée.
Ce qui fait la différence entre cette croustade et les classiques crumbles aux pommes : les deux piments qui relèvent les pommes; l’avoine, les amandes et les noisettes qui transcendent la couverture.

La recette

  • les outils : une tasse ou un verre de 25cl; un plat à four d’environ 20x30cm;
  • les fruits : 6 belles pommes; un zeste de citron; un jus de citron; une cuillère de piment de la Jamaïque; une cuillère de piment de Cayenne; trois cuillères à soupe généreuses de beurre demi-sel fondu; 1/3 de tasse de cassonade à l’ancienne;
  • la couverture : 2/3 de tasse de farine; 2 tasses et demi de flocons d’avoine; une tasse de cassonade; 1/2 tasse de beurre en cubes; trois poignées d’amandes concassées; trois poignées de noisettes concassées.
  • – Préchauffer le four à 180°C (350°F).
    – Éplucher les pommes et les couper en douze.
    – Mélanger les pommes et leurs ingrédients dans un saladier.
    – Verser la préparation de fruits dans le plat à four.
    – Dans le même saladier, vidé mais non rincé, mélanger à la main la farine, les flocons d’avoine, la cassonade et le beurre puis les amandes et les noisettes. La couverture doit être grossièrement sableuse, quelques grumeaux ne la rendront que meilleure.
    – Recouvrir les pommes du mélange et enfourner 45 minutes.

    Pour la gourmandise, on accompagnera de crème fraiche sous toutes ses formes (épaisse, fouettée, chantilly…), glace vanille, coulis de petits fruits, crème de marrons, chocolat, gingembre…

    Plongeon en HyperSavoie

    samedi 25 août 2012

    Avant de quitter la France, avant  de quitter l’été, faites un tour dans une Savoie endormie sur sa saison déclinante et sur son prestige éteint. Il est une ville qui connut  ses heures de gloire : Aix les Bains. Il est une montagne fière et dominante qui fut gravie par les altesses : le Mont Revard.

    Le panorama est époustouflant, 360° d’un décor de carton-pâte : le lac du Bourget, les quartiers d’Aix les Bains, la plaine de Voglans et son aéroport, au loin les sinuosités du Rhône, tout autour les sapins, les chaines montagneuses, le Mont Blanc… et même quelques vaches, pour faire vrai.

    A l’à-pic d’Aix les Bains, cette falaise perchée se dresse à 1500 m d’altitude. C’est un repère pour les autochtones, aussi un repaire pour les touristes, et depuis longtemps. La belle société y venait en train (petite crémaillère oubliée, il en reste la gare enfouie dans l’escarpement ), plus tard en téléphérique… A présent, c’est la route ex-nationale sinueuse et déclive. Un beau circuit de Chambéry à Chambéry (par Aix-les bains, Le Revard, la Feclaz, les Déserts) : tout un poème !

    Et donc, en ce point de ralliement du Mont Revard, on a construit des pontons de verre, des plongeoirs sur le vide, des vitres gravées ouvertes sur le paysage, où vous collez votre regard pour superposer le dessin à l’image. Les visiteurs sont ébahis, vertigineux, un peu méfiants tout de même : est-ce bien solide ce pont de verre ? Est-ce dangereux ce plongeoir ? Dans un coin, près des inévitables éventaires de cartes postales, un écrivain savoyard, short, chapeau de paille et parasol, vend ses éditions.

    Et derrière vous : l’auberge ! Car, selon l’éthique de ce blog, au moment de votre promenade il est obligatoirement l’heure de passer à table. Hangar sans fioriture (mais non sans grâce) nommé banalement  « Les quatre vallées » : pas seulement… Ce fut la gare d’arrivée du téléphérique et le nom n’est pas sans évoquer dans les mémoires le bel hôtel du centre ville nommé « Les 4 valets ». Les valets en question n’étaient pas des cartes à jouer : c’était la Belle époque, les années folles, même encore les années cinquante. Quand le beau monde de l’été suffoquait dans son palace, on le « montait » au Revard. La salle intérieure a conservé le tape à l’œil d’un luxe de villégiature : boiseries de chalet, trophées de chasse de haute montagne, des empaillés, des rideaux rouges aux baies panoramiques, peut-être aussi des cretonnes en vichy quelque part. Il n’y a pas si longtemps c’étaient encore les lourdes nappes de reps immaculé, l’argenterie massive chiffrée, les serveurs en costume, le patron en veste blanche qui avait connu… Terminé : plus personne ne comprend le sens de conventions bourgeoises et compassées dans ce cadre champêtre. On veut du montagnard, du savoyard de station de ski (n’allez surtout jamais dans ces endroits déclassés !), et on en a : on vous sert sur un plateau l’HyperSavoie. Je vous cite bien sûr la fondue savoyarde, qui y est excellente, la tartiflette, la raclette au Brezain, les diots à la polenta… L’incontournable dessert est le Cèpe du Revard, qui survit aux modes et aux années (meringue arrosée de chocolat fondu sur une boule de glace vanille, la chantilly ne manque pas et le nom de la chose laisse imaginer la forme de la composition…).

    Tout ce qui serait kitsch dans une gargotte de centre ville devient évident dans le décor et il ne faut pas craindre de plonger… dans l’ambiance. Vous serez ravis !

    Chasser le Haggis

    dimanche 22 janvier 2012

    Vacances en Ecosse, déplacement professionel, vous avez un week-end devant vous ou seulement une soirée : pas une minute à perdre, il faut partir chasser le Haggis. Cet animal de légende vous donnera certainement du fil à retordre mais le jeu en vaut la chandelle !

    Après la sauvagerie de la chasse, vous trouverez grand réconfort dans la délicatesse du plat, mijoté depuis la nuit des temps pour ravir vos papilles. Pour les curieux, plus d’info ici et . A noter également que la chasse et la préparation de ce gibier de choix semblent ne pas se pratiquer seulement en Ecosse puisqu’on trouve quelques variantes au Mali et en Afrique du Nord.

    Comme lors de toute activité sportive, il est important de rester hydraté pendant la chasse au Haggis. A cet effet, on sera bien inspiré de se munir d’une (ou plusieurs) bouteille(s) de Caol Ila. Ce merveilleux whisky saura vous redonner courage dans votre quête de la Bête et préparer idéalement votre palais au festin du soir où ses représentants les plus agés vous accompagneront avec beaucoup d’élégance.
    Pour une efficacité maximale, on pourrait même envisager de chasser sur place

    L’heure milanaise

    samedi 26 novembre 2011

    Le buffet milanais

    L’hôtel Boscolo Exedra à Nice s’impose comme une figure d’exception dans la ronde des palaces historiques de la ville. Situé sur le très beau Boulevard Victor Hugo, en plein « carré d’or », à l’abri des tumultes et des éclats mondains du bord de mer, ce palace de la Belle Epoque visait d’emblée une clientèle raffinée et cultivée en recherche de calme et d’authenticité. Emporté par le déclin de Nice, ce bel établissement a retrouvé depuis peu son brio d’autrefois grâce au pari audacieux d’une rénovation ultra contemporaine. Jouant sur la blancheur d’une façade Belle Epoque typique et entièrement conservée, les architectes italiens ont bâti un décor somptueux en faisant déferler le blanc à l’intérieur de l’hôtel. Le hall, la salle de billard, les ascenseurs, les toilettes : tout baigne dans une lactescence futuriste et minérale ponctuée de rondeurs lascives et végétales.

    En hiver vers 18 heures, lorsque Nice se fait humide et noire, le mieux est de plonger dans ce mirage immaculé et de se laisser porter vers le bar Genesi. On retient son souffle devant le décor insolite créé par le designer milanais Massimo Iosa Ghini, tout de bois et de blanc : une quintessence des arts décoratifs  qu’on qualifierait volontiers de « néo Art Nouveau ».

    La formule de l’apéritif milanais est simple et sans façon, à prix unique. Le buffet est dressé à même le comptoir : vous choisissez votre boisson sur la carte (cocktail, alcool, vin, champagne) et vous garnissez à votre guise votre assiette au buffet d’antipasti, tout imprégné de couleurs et de saveurs italiennes : insalata di mare, saumon fumé, salade de fenouil, de haricots, de fusilli, charcuteries, fromages, crevettes en beignet…

    Le hall de l'Exedra

    Hotel Boscolo Exedra,

    12 avenue Victor Hugo

    06000 NICE

    Bar le Genesi.

    Formule « afterwork »

    tous les jours de 18h à 20h

    Secrets d’un éternel été

    vendredi 18 novembre 2011

    Le Campari a été créé à Milan en 1860 : c’est une macération alcoolique d’herbes aromatiques, d’épices et d’écorces d’orange selon une recette  secrète. Depuis lors, cette boisson est restée constamment à la mode bien au-delà des frontières italiennes. Elle est devenue la boisson-culte de l’ère durassique car le livre dans lequel on boit la plus grande quantité de Bitter Campari est sans doute « Les petits chevaux de Tarquinia » de Marguerite Duras.

    Les personnages, étouffant et suant l’ennui des années cinquante dans ce petit port italien par trop authentique, n’ont pour objectif de leurs journées de vacances que de s’attabler devant des verres de Campari renouvelés ad libitum. L’addiction se cristallise vite chez le lecteur aussi et resurgit chaque été dans une sensualité sublime : des parfums de garrigues brûlées se dégagent de l’amertume sirupeuse de la liqueur rouge, des images caniculaires se fondent dans le carmin d’une Italie mythique de vacances alanguies de touffeur, de bals de village aux rengaines faciles, d’après-midi moites d’adultère dans l’enclos des chambres obscures…

    D’un usage courant, le Campari se boit pur, sur glace ou allongé d’eau gazeuse. Il est à la base de nombreux cocktails classiques, tous agréables, colorés, festifs et à la portée gustative de tous convives. Ils sont faciles et rapides à réaliser, directement dans un tumbler garni de glaçons.

    Campari Soda : verser sur la glace  4cl de Campari, 2 gouttes d’Angostura, une tranche de citron et remplir d’eau de Seltz.

    Campari orange : verser sur la glace  4cl de Campari, 8 cl de jus d’orange, une rondelle d’orange.

    Americano : inventé par Gaspare Campari en personne, dès 1861, et nommé « Milan-Turin », ce cocktail plut tellement aux américains de passage (notamment Hemingway) qu’on l’adapta à leur goût et qu’on le renomma en 1917 « Americano » :

    Versez sur la glace 4cl de Campari, 2 cl de vermouth rouge, une tranche de citron et de l’eau de Seltz.

    Negroni : En 1919, le Comte Negroni, un peu las des Americano florentins plutôt légers, fit remplacer l’eau de Seltz par du gin. Idée fameuse qui n’attendit que la fin de la prohibition pour déferler sur l’Amérique. Mais attention : on entre alors dans la catégorie des « short drinks » et la dégustation devient moins anodine.

    Versez sur la glace Campari, vermouth rouge et gin à proportions égales. Décorez d’une rondelle de citron.

    Citons enfin pour le raffinement, une trouvaille récente, à essayer absolument au Bar du Shangri-la à Paris :

    Campari s’éveille : Campari, gin, pamplemousse, champagne…

    Nostalgie aux Belles Rives

    vendredi 18 novembre 2011

    En 1926 l’écrivain américain Francis Scott Fitzgerald et son épouse Zelda louent pour l’été la Villa  Saint Louis au cap d’Antibes… C’est le coup de foudre pour le site, la pinède en arrière-plan, la vue sur la courbe du golfe Juan, la lumière douce de la baie, le bleu tranquille de l’eau avec les îles au loin, le sable si clair d’une finesse étonnante : comme une vision de la perfection…

    La terrasse des Belles Rives

    « -Vous aimez cet endroit ? »

    La question est posée dans Tendre est la nuit, au couple d’américains installés ici pour les vacances :

    « – Peuvent pas faire autrement. Ils l’ont inventé »

    répond pour eux un des invités.

    Peut-on affirmer que ce sont les Fitzgerald et leurs amis qui ont lancé Juan-les-Pins ? Sans doute ont-ils propagé là un nouvel art de vivre. A présent le site grouille de touristes en été, le golfe est toujours aussi beau, le cadre exceptionnel, la Villa agrandie est devenue un hôtel de cinq étoiles dont le décor reste empreint de spontanéité folle. Chaque été la « magie Fitzgerald » s’y réinvente : une coupe de champagne servie devant la mer conte la balustrade de la terrasse où Zelda aimait s’accouder, un déjeuner bavard avec des amis sur les appontements au ras des flots, un dîner romantique sous les pins aux tables de « La passagère »… Mais l’ambiance nostalgique du bar « Le Fitzgerald » n’a pas de saison : devant le comptoir étroit délicieusement « rétro » et près du bow-window penché sur la mer, le piano noir égrène sans fin les airs des années jazz de Juan.

    Les cartes et la qualité sont dignes du cadre, l’accueil est sympathique et bienveillant, la nostalgie a un prix.

    Hôtel Belles Rives

    33 Boulevard Edouard Baudoin        06160 Juan Les Pins

    Dénicher une bonne pizza à Montréal

    mercredi 14 septembre 2011

    … n’est pas chose facile. La moindre sandwicherie  prétend en vendre, la confondant avec un pain plat, mou, épais  vaguement tartiné de sauce tomate-fromage-olives, cuit au four électrique et réchauffé au micro-ondes. Rien à attendre de ce côté là. Vient ensuite le troupeau des restaurants « italiens » qui n’ont souvent d’italien que les couleurs de leur devanture. Chez eux, toujours une pâte épaisse et molle, un peu plus de garniture que dans la catégorie précédente mais des prix honteusement élevés (20$ pour une petite assiette de pâtes sêches à l’ huile d’olive parfum basilic).

    Pour échapper à cette malédiction, on se rendra chez Il Focolaio, Square Phillips, tout proche de La Baie. Le four au bois cuit avec soin pizzas et calzones. Pâte fine, croustillante, dorée. Garnitures respectueuses de leur support. Prix plus que raisonnables, service en continue et terrasse en été…

    Y aller

    Un soir d’été en Méditerranée

    mardi 14 juin 2011

    Le Palais de la Méditerranée

    Bâti en un temps qui n’était plus celui de « La Belle Epoque », en des années qui n’étaient déjà plus très folles, le palais de la Méditerranée, grandiose par le faste art déco de son intérieur et de son architecture, fut pour une durée comptée le lieu ultime de la fête à Nice. Parangon de la splendeur perdue de la ville, il ne reste de ce palais de rêve que sa façade monumentale évidée, rescapée in extremis de la démolition hâtive.

    Et pourtant… En deçà de cette façade, on a redonné vie depuis peu à un luxe qui ne laisse pas indifférent : le casino a retrouvé sous les arcades sa place et sa frénésie d’antan, l’hôtel de 4 étoiles ranime une splendeur nostalgique par ses portes à tambour, le volume de ses halls de marbre, ses couloirs de palace… Les ascenseurs s’envolent en musique au 3ème étage où un vaste espace extérieur suspendu derrière les béances rectangulaires de la façade supporte une grande piscine et ses margelles, des fauteuils éparpillés, un piano noir… et tout au bout, contre les piliers, quelques belles tables de restaurant posées en surplomb d’un panorama époustouflant sur la baie des Anges.

    C’est à l’une de ces tables dites « du bord » que vous commanderez vos dîners d’été. A l’heure de votre mise en bouche, un soleil hors champ embrase d’orangé le cap de Nice et le cap Ferrat, fait scintiller d’or les flots de la baie que votre champ de vision embrasse dans sa totalité. Au fil de votre repas, vous verrez la mer éclaircir ses nuances céruléennes et la ligne d’horizon se dissoudre en même temps que la lumière s’affaisse. Le dégradé du paysage s’attardera un temps dans un bleu clair d’opaline puis tendra vers le gris argent tandis que vous atermoierez devant le choix des desserts. A la fin du dîner, la nuit sera tombée, les lumières électriques luiront en guirlande sur la courbe de la baie, la mer brasillera sous la lune : ce sera le moment de commander une autre bouteille, de s’attarder sur le panorama de la Promenade des Anglais animée d’un croisement de foule incessant, de scruter l’opacité des plages noires d’où monteront des musiques, des chansons…

    La cuisine est inventive, méditerranéenne comme il se doit, raffinée, surprenante, les saveurs délicates et précises sont bien appariées, le service est conventionnel, discret, agréable,  l’esthétique et la classe du lieu  règnent en maître jusque dans les assiettes. La cave est limitée mais efficace. Les prix, proportionnées au décor, restent abordables pour le plaisir d’un soir d’été.

    Itinéraire spiritueux

    lundi 6 juin 2011

    « Quand les mesures itinéraires marquant les distances d’un lieu à un autre se calculent non en kilomètres mais en litres, la vie devient un plaisant voyage »

    Un itinéraire à suivre par qui aime le « bien manger », le « bien boire » et le « bien parler »…
    Gérard Oberlé nous guide de province en continent sur les chemins de sa vie: promenade littéraire et culturelle dans un monde flamboyant dont les bornes d’étapes sont des banquets, des recettes, des réceptions, des cocktails, des grands vins… Les rencontres sont inattendues, les lieux insolites, les situations cocasses, les breuvages parfois indigènes. La géographie et la chronologie sont perverties par leur symbiose avec les alcools mais nous ne sommes pas perdus dans ce labyrinthe aux figures célèbres dont le fil d’Ariane est le vin, ce vin divin avec lequel l’écri-vin cultive une relation plus que fusionnelle.